Njoya Mauril : « La Concorde doit cesser de rêver »
Le coach du FC Nouadhibou n’a pas mâché ses mots avant le grand choc face à l’ASAC Concorde ce samedi. Njoya Mauril estime que le titre est déjà joué.
A la veille du coup d’envoi de la 23ème journée de Super D1, le FC Nouadhibou a l’occasion de s’adjuger officiellement le septième titre de champion de son histoire. Le club Orange va défier l’ASAC Concorde demain samedi (18h30) à Cheikha Boïdiya, pour ce qui représente le choc du weekend.
Face à son premier dauphin, Nouadhibou n’a besoin que d’un seul point. Avec neuf longueurs d’avance, les protégés de Njoya Mauril Mesack ne pourront plus être rejoints en tête du classement s’ils venaient à décrocher au minimum un résultat nul.
Mais pour le technicien camerounais, le titre n’est pas encore acquis mathématiquement. « Le football n’est pas une science exacte. Il va falloir rester concentré pour aller au bout de notre objectif. » Si ce match oppose deux cadors du football mauritanien, Njoya Mauril estime que ça reste une rencontre ordinaire. « Ce sont les journalistes et le public qui en font un choc, pas moi », assure-t-il.
Pourtant, l’ASAC Concorde qui a fait une remontée exceptionnelle en deuxième partie de saison a un infime espoir de doubler les Oranges sur le fil. Pour sa part, le coach du FC Nouadhibou pense que le championnat est d’ores et déjà joué. Et au moment de parler de son prochain adversaire, l’ancien entraîneur du FC San-Pédro (Côte d'Ivoire) n’y va pas avec le dos de la cuillère. « Nous avons neuf points d’avance. Cette compétition, nous l’avons démarrée au même moment. Que la Concorde et ses supporters cessent de rêver de peur de voir leur rêve se transformer en cauchemar. Après le FC Nouadhibou, ils joueront contre les Nouakchott King’s et Tidjikja, qui ne sont pas des enfants de chœur. »
A la question : Envisagez-vous tout de même une défaite devant les Concordiens ? Njoya Mauril est sans équivoque. « Il y’a trois possibilités dans le football : La victoire, le nul ou la défaite. A Nouadhibou soit on gagne, ou on gagne ! » Des mots forts qui feront sans doute réagir l’ASAC Concorde et Babacar Diop dit « N’Diobo ».